L’automne est déjà là et c’est le moment d’aider les pollinisateurs à se préparer à la saison froide!
Avant toute chose, qu’est-ce qu’un pollinisateur?
Ce sont les insectes, les oiseaux et les chauve-souris. Les abeilles restent les plus célèbres de ces animaux, et rien qu’au Québec, il en existe 800 espèces indigènes!
Pourquoi les protéger durant l’hiver?
Les pollinisateurs vivent et se reproduisent dans les feuilles mortes pendant les mois froids. Il est donc nécessaire d’adopter des gestes protecteurs envers eux!
Par exemple, évitez les pesticides dans vos jardins et bacs à fleurs. Ils menacent nos insectes pollinisateurs et les écosystèmes qui en dépendent! Diversifiez les plantes et privilégiez celles qui fleurissent en dehors de la période estivale, c’est-à-dire à la sortie de l’hiver et à l’automne. Vous pouvez par exemple laisser s’épanouir les pissenlits au printemps, c’est une des premières sources de nourriture après nos mois glacés.
5 moyens d’aider et de protéger les pollinisateurs
1- Laisser les terrains partir en friche
Les friches (c’est-à-dire les espaces verts non taillés et non désherbés où cohabitent les espèces végétales) sont des espaces optimaux pour la reproduction des pollinisateurs de toutes sortes. En laissant des parties de terrain ou des terrains entiers se transformer en friche, on permet la création de foyers de foisonnement de vie favorable aux pollinisateurs.
2- Ne pas récolter les feuilles mortes
Plusieurs espèces d’insectes et de petits vertébraux utilisent les feuilles mortes comme habitat, nourriture ou matériaux pour leur nid durant l’automne et l’hiver. Notamment, plusieurs insectes pollinisateurs comme certains papillons survivent à l’hiver grâce au couvert et à la chaleur de ces feuilles en décomposition. Il est donc sage de laisser les feuilles se décomposer là où elle tombe ou de les déposer sur ses jardins ou dans un espace spécifique de son terrain. Les feuilles constituent en plus de cela un fertilisant naturel et simple faisant partie du processus normal d’enrichissement de sol.
3- Planter des plantes mellifères
Les plantes mellifères sont des plantes qui produisent beaucoup de nectar et de pollen. En planter chez soi est un bon moyen d’incorporer dans notre environnement des alliés efficaces des pollinisateurs, car elles sont riches en nutriments.
4- Laisser fleurir les mauvaises herbes printanières et automnales
Idéalement il ne faudrait pas arracher les «mauvaises herbes» produisant des fleurs en dehors de la haute saison. Effectivement ces plantes qui fleurissent tôt (comme le pissenlit) ou tard (comme la rudbeckie trilobée) jouent un rôle essentiel pour les pollinisateurs qui ont besoin de ces fleurs quand la majorité des autres ne fleurissent pas encore ou on finit de fleurir.
5- Construire des habitats de poche
Construire des jardins ou des hôtels à insectes peut être une option pour ceux·celles ne possédant pas de terrains ou n’ayant pas l’occasion de jardiner ou de créer/cultiver des friches. Ces petites installations sont simples à bâtir et peuvent être un remplacement d’habitat partiel dans les espaces minéralisés, c’est-à-dire le milieu urbain. Certains jardins du genre peuvent être installés dans les blocs appartements au fenêtre ou au balcon et sont donc une option accessible au résident-e-s de tours d’immeubles.
Références:
https://beecitycanada.org/fr/promesse-pour-la-protection-des-pollinisateurs/
https://green-weaver.com/fireflies/
https://semences.ca/sw8/web/pollinisation
https://jourdelaterre.org/qc/blog/2020/04/05/la-protection-des-pollinisateurs-a-la-portee-de-tous/